La tournée en province au sein de la tribu de Oua
Oué Article du Maréchal des logis
Teurki
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Fruit de cérémonies ancestrales, la coutume se
révèle être une tradition établissant les premiers contacts entre
les tribus, sur fond de respect mutuel, de fraternité et d’échange,
elle lie les hommes aux hommes ; Ce Protocole n’est pas pour autant
une acceptation, elle est diligentée par le «Chef» et le «petit
Chef» accueillant, qui décident de recevoir, des hommes et des
femmes sur leurs terres.
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C’est ainsi que la troisième section, consciente
des réalités coutumières, et de l’importance des croyances des
tribus, se faisait accepter pendant une semaine, au sein de la tribu
Oua-Oué, la coutume fut clôturée par un discours de notre Chef de
section l’adjudant FRANCIOLI et du petit Chef LOUIS WIMBE,
entrecoupée de salves d’applaudissements, synonymes
d'approbation. |
Notre mission n’en était pas pour autant achevée,
il nous fallait, en contre partie de repas cuisinés par les femmes
de la tribu, effectuer quelques services avec les hommes. Plus
qu’une valeur d’échange, ces travaux réalisés avec le cœur,nous
amènerons bien au-delà de toutes nos espérances, à une communion et
à une grande complicité humaine .
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Notre travail avait pour but d’aider les membres
de la tribu, corvée de bois afin de raviver les flammes de la
cuisine, prélèvements de bouture d'ananas en vue d’une plantation
prochaine dans le champ de JEAN-LUC, travaux de terrassement avec
SERGE sur une conduite d’eau d’environ 100 mètres, nettoyage de
l’ancien cimetière, construction d’un grand abri qui provoqua
l’admiration de la tribu car effectué avec des matériaux de
récupération, transport de cailloux pour la réalisation d’une dalle
de béton chez EDGARD. |
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Mais aussi chasse nocturne à la roussette sur les
conseils de JEAN-BAPTISTE, le fils du Chef, et de SYLVIO. Dès
l’aube, départ pour la chasse aux gros gibiers, cerfs, cochons au
côté de JEAN-LUC.
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La semaine passée au sein de la tribu Oua-Oué fut
riche en enseignements… le partage, la communion humaine, le
respect, la fraternité, la complicité, laissaient présager un départ
difficile. En effet, telle une famille dont l’un de ses membres
s’exilait pour peut-être ne jamais revenir, l’amertume, la
tristesse, a gagné tous les esprits, et c’est avec le sentiment de
laisser une partie de nous-même conjugué à la satisfaction d’une
mission réussie que nous avons quitté la
tribu.
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